(EN) Le saviez-vous? Chaque année, 2800 Canadiennes reçoivent un diagnostic de cancer de l’ovaire, et 55 pour cent d’entre elles succombent à cette maladie au cours des 5 années qui suivent.
Saviez-vous également que le diagnostic tardif ou erroné pourrait être l’une des raisons pour lesquelles ce cancer est le plus meurtrier de tous les cancers féminins?
C’est vrai – et il n’existe pas de test de détection fiable ni de vaccin pouvant prévenir la maladie. En prenant les mesures ci-dessous, les femmes peuvent être mieux renseignées au sujet du cancer de l’ovaire, et donc mieux équipées pour déterminer si elles risquent d’être atteintes de cette maladie.
Premièrement, connaître son niveau de risque
Toutes les femmes sont à risque d’être atteintes de cette maladie, mais certaines le sont plus que d’autres.
Le risque est plus élevé chez les femmes de plus de 50 ans, chez celles qui ont des antécédents familiaux de cancer de l’ovaire, du sein ou de l’endomètre ou de cancer colorectal, de même que chez les femmes de descendance juive ashkénaze.
Par ailleurs, il existe un lien entre le cancer de l’ovaire et les gènes, si bien que le risque d’être atteinte de la maladie peut s’élever jusqu’à 60 pour cent chez les porteuses de certaines mutations génétiques telles que BRCA1 et BRCA2.
Deuxièmement, connaître les symptômes
Dans le contexte de la détection du cancer de l’ovaire, les symptômes seuls ne sont pas très révélateurs. Étant donné qu’il s’agit de symptômes semblables à ceux de diverses autres maladies, le cancer de l’ovaire passe facilement inaperçu. Cela dit, les symptômes les plus fréquents comprennent les ballonnements, une difficulté à manger, les malaises abdominaux et un changement dans les habitudes mictionnelles.
Troisièmement, consulter son médecin
Si vous présentez de multiples facteurs de risque de cancer de l’ovaire, consultez votre médecin afin qu’il puisse vous aider à déterminer si vous êtes admissible au dépistage génétique. Préparez-vous à cette consultation en dressant un bilan détaillé de vos antécédents familiaux.
« Il est essentiel de connaître votre niveau de risque», souligne la Dre Dianne Miller, chef de la division d’oncologie gynécologique à l’Université de la Colombie-Britannique. « Le dépistage génétique est important chez les femmes qui sont exposées à un risque élevé, et il est essentiel que celles-ci consultent leur médecin afin de comprendre les options qui s’offrent à elles pour prévenir la maladie», ajoute Dre Miller.
Rendez-vous à ovairecanada.org pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du cancer de l’ovaire.
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